Cérémonie commémorative - 8 mai 2017
« Le 8 mai 1945, la victoire des nations alliées consacrait la victoire de la démocratie, des valeurs universelles de la liberté et de la dignité humaine.
Il y a soixante-douze ans prenait fin, en Europe, la guerre la plus meurtrière que l’humanité ait connue. Plus de cinquante millions de femmes, d’hommes et d’enfants, dont la moitié de civils, périrent.
Dès le 18 juin 1940, par la voix du général de Gaulle, la France avait dit son refus et sa volonté d’agir pour retrouver sa place au sein des grandes nations, afin de porter son message universel de Liberté, d’Egalité et de Fraternité. Le 8 mai 1945, la France était à Berlin, effaçant la défaite de mai 1940 et l’esprit de collaboration.
Aujourd’hui, nous rendons hommage à toutes les générations de la Seconde Guerre mondiale. Hommage aux combattants de 1940 dont les sacrifices permirent, lors de combats restés dans les mémoires comme en Norvège, à Montcornet ou à Chasselay, de ralentir l’avancée de l’armée allemande au printemps 1940. Beaucoup d’entre eux laissèrent leur vie lors de la bataille de France et firent honneur à nos armées.
Hommage à toutes ces femmes et tous ces hommes, Français ou venus du monde entier, issus de toutes les origines et de toutes les cultures qui conjuguèrent leurs efforts pour libérer le territoire national et faire triompher la fraternité.
Hommage aux Français Libres qui, audacieux et précurseurs, venant de France, d’Afrique ou d’ailleurs, légionnaires, tirailleurs, marsouins, marins ou aviateurs, constituèrent une admirable cohorte de volontaires ayant en commun la Croix de Lorraine. Ces soldats de l’armée d’Afrique, anciens de Bir Hakeim, débarquèrent en Provence. Ceux des commandos Kieffer furent les premiers Français à débarquer en Normandie.
Hommage aux Résistants de l’intérieur, de toutes convictions, qui choisirent de mener lecombat sur le territoire national au sein de réseaux, de mouvements, de maquis.
Hommage aux victimes de la déportation, condamnées pour leurs idées ou pour ce qu’elles étaient, qui subirent l’innommable.
Souvenons-nous des milliers de victimes civiles, hommes, femmes, et enfants, qui subirent représailles et bombardements.
Souvenons-nous également de ces victimes trop longtemps oubliées, gens du voyage fichés et internés, malades et handicapés morts de délaissement dans les établissements qui les hébergeaient.
Notre pays s’est construit, après 1945, sur le souvenir de ces tragédies et par la volonté de vivre ensemble au sein d’une Europe en paix, unie, préservée des nationalismes et des idéologies totalitaires.
C’est cette volonté qui a permis la réconciliation des nations européennes et c’est sur cette base que la construction européenne fut possible. Aujourd’hui, soixante ans plus tard, l’union de ces nations est la garantie de la préservation de la paix et de la liberté des Européens. En ce jour, nous mesurons l’étendue de la responsabilité que nous avons reçue en héritage et la nécessité impérieuse de le préserver, pour que le désastre que fut la Seconde Guerre mondiale ne se reproduise jamais.
1 – Madame Isabelle MOZDZYNSKI, médaille d’honneur du travail ARGENT, à titre de récompense pour 20 années de services, principalement à BHS ÉLECTROMÉNAGER – SAINT OUEN en qualité d’assistante commerciale.
2 – Monsieur Alain BLANQUET, médaille d’honneur du travail VERMEIL, à titre de récompense pour 30 années de services, principalement à la société AIRE FRANCE ESCALE – ROISSY en qualité de Technicien PPS.
3 – Madame Virginie BROQUET, médaille d’honneur du travail OR, à titre de récompense pour 35 années de services, principalement à URSSAF PICARDIE – AMIENS en qualité de Vérificateur Comptable.
4 – Monsieur Philippe HENNINOT, médaille d’honneur du travail OR, à titre de récompense pour 35 années de services, principalement à la BANQUE DE FRANCE RESTAURANT D’ENTREPRISE – PARIS en qualité de Cuisinier.
5 – Monsieur Jean-Louis COCHET, médaille d’honneur du travail OR, à titre de récompense pour 40 années de services, principalement à ARK ATELIER ROMAIN – PERSAN en qualité de Chef d’Atelier.
Née le 3 avril 1917 à Epinal (Vosges) et donc âgée de 100 ans depuis un mois maintenant !
Petite dernière d’une fratrie de 8 enfants, elle a 5 frères et 2 sœurs.
Elle obtient son certificat d’études avec mention très bien puis commence à travailler dans une filature à l’âge de 14 ans.
Elle quitte ensuite les Vosges et arrive en région parisienne chez sa sœur à l’âge de 16-17 ans.
Son fils est né en 1944.
Elle occupera plusieurs emplois jusqu’à intégrer l’imprimerie HOLLER au sein de laquelle elle restera jusqu’à la retraite en 1976 et demeure alors à Asnières.
Mais sa retraite n’en fût pas une car, afin d’aider son fils, elle gèrera une pâtisserie à Parmain et ce, pendant presque 20 ans, au cours desquels elle vivra à l’Isle-Adam.
Elle arrive chez son fils à Neuilly-en-Thelle en 1998 et elle y vit toujours aujourd’hui !
Ses hobbys : Lire, tricoter, s’occuper du jardin.
Sa descendance : 2 petits enfants, Stéphane et Isabelle et 5 arrières petits-enfants, Gaétane 20 ans, Anaëlle 15 ans, Briac 12 ans, Camille 10 ans et Sacha 7 ans.